Carnet

CARNETS | marie deschênes

26 sept. 2010

Aujourd’hui, alors que parmi la canicule, la pâle
odeur de jasmin les voisins faisaient l’amour
bruyamment, je lu un poème qui me fit penser à vous.
Je fermai les yeux pour tenter de revivre,
comme cet après-midi où vous étiez près de moi, ce rêve d’Algérie
que nous avions fait sous l’arbre vous et moi. Jamais
il n’y eu d’arbre pas plus que vous n’avez été
près de moi. L'Algérie et le rêve pourtant
par la fenêtre entrouverte demeurent même sans
vous dans ce ciel étranger.