je viens de tomber là dessus en fouillant dans les archives de mon ancien blog, la carneceria. j'avais écrit cette lettre alors qu'un type se plaisait à publier de mes textes (et ceux de patrick brisebois, il me semble, et quelques autres poètes) sous son nom.
je constate qu'il m'arrive parfois de sortir ma langue de ma poche.
pour la forme
vous prenez vos lassitudes en hors d'oeuvre de chair tendre sur le dos des autres
votre robe de viande morte vous sied si bien
vos orbites vides délectées de voir mourir
nos vies le souffle entre vos doigts
serpents
tordus d'envie
d'être autre chose qu'une queue
en trou noir buvez votre soif
jusqu'à la vermine
à l'heure où les aurores ne vous nommeront plus
pissez-vous dessus de longues coulées pour vous laver les mains
le génie est trop près de l'humilité
pour vous en faire un éclat de lumière
au fond des couilles
sans que ça brûle
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