Carnet

CARNETS | marie deschênes

27 mai 2008

la parole est ta plaine brûlée
à naître entre les secousses
des légèretés
sont d'autres blessures
l'architecture cambrée des effondrements
l'échine enfouie dans la terre
resplendissant noyau des mers

il ne faut pas craindre l'oiseau qui meurt
sa robe rouge et brève
son chant d'aiguille
qui scrute les lassitudes
ses dernières éternités

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