la parole est ta plaine brûlée
à naître entre les secousses
des légèretés
sont d'autres blessures
l'architecture cambrée des effondrements
l'échine enfouie dans la terre
resplendissant noyau des mers
il ne faut pas craindre l'oiseau qui meurt
sa robe rouge et brève
son chant d'aiguille
qui scrute les lassitudes 
ses dernières éternités
 
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