son visage une brèche lumineuse
dans le flou paysage
des jours qui vitement ou lentement
passent sans qu’on n’ait idée d’où ils vont
son visage lui vient à moi
docile, y demeure
Carnet
CARNETS | marie deschênes
20 nov. 2009
2 nov. 2009
Vivre a pris le dessus
et même prostrée devant
le doute le mur dans la tête
et Beckett comme un os unique
même comme ça sans bouger
tu t’inscris dans le monde
ta trace pâle abandonnée
dans le vide ton sang
avance peut-être ailleurs
Tu es malgré toi
prête debout devant le mur
comme un champ de bataille sans profondeur
dans lequel tu ne te battrais
que contre la surface ;
pour voir le monde,
l’abattre
Il n’y a que des images
et tu ne sais te battre
contre ça l’acier
debout dans l’univers
en tombant ne fait aucun bruit
et même prostrée devant
le doute le mur dans la tête
et Beckett comme un os unique
même comme ça sans bouger
tu t’inscris dans le monde
ta trace pâle abandonnée
dans le vide ton sang
avance peut-être ailleurs
Tu es malgré toi
prête debout devant le mur
comme un champ de bataille sans profondeur
dans lequel tu ne te battrais
que contre la surface ;
pour voir le monde,
l’abattre
Il n’y a que des images
et tu ne sais te battre
contre ça l’acier
debout dans l’univers
en tombant ne fait aucun bruit