Carnet

CARNETS | marie deschênes

2 nov. 2009

Vivre a pris le dessus
et même prostrée devant
le doute le mur dans la tête
et Beckett comme un os unique
même comme ça sans bouger
tu t’inscris dans le monde
ta trace pâle abandonnée
dans le vide ton sang
avance peut-être ailleurs


Tu es malgré toi
prête debout devant le mur
comme un champ de bataille sans profondeur
dans lequel tu ne te battrais
que contre la surface ;
pour voir le monde,
l’abattre

Il n’y a que des images
et tu ne sais te battre
contre ça l’acier
debout dans l’univers
en tombant ne fait aucun bruit

Aucun commentaire: