en ta salive nos cheveux se mêlent
aux discours erronés des espoirs métalliques
parcourue notre hanche comme des livres anciens
lentes vis nos cuisses vers la terre
où tu nous commets comme un acte manquant
au vertige à l’ivresse
le regard à l’envers tu nous déverses incertaines
toutes d’escarpement sous les murs
nous savons la chute mieux que quiconque tu nous dévales à la hache
(cette rupture le miroir que ta langue pourfend)
joueur d’enzyme en amont des naissances
des ferments de nos ventres
sont la mine où tu puises des cristaux d’eau-de-vie
par ta soif trouvées, devenues, soulevées
à la surface à la fin de soi le monde enfin
noyées de limites abolies
noyées lumineuse
7 commentaires:
bon hein
c'est pas fini mais c'est déjà ça
on peut pas tout vous donner
le monde le ventre et puis quoi encore
Ahhh Marie...
Je t'ai déjà dit ne pas être très fanatique de poésie, mais la tienne, oh la tienne...Tant d'images derrière tes mots et tant d'émotion derrière ces images!
Donne ce que tu veux, c'est déjà extraordinaire que tu sois encore là...
Galad!
C'est extraordinaire que Tu sois encore là aussi!!!
merci!
Nous vous saluons.
Nous n'avons pas de théorie visqueuse de salive sur votre poésie et votre personne. Vous savez nous avons si peu de prétention (et cette première personne du pluriel est un leurre, un genre de blague que nous affectionnons). Les escargots nous les aimons à l'ail.
Il y a un petit quelquechose de malsain là dedans...Malsain mais puissant. Beau surtout. C'est d'une force. Ouf! Je retourne à l'ergothérapie. Merci
monsieur barrette!
vous écrivez si peu ces temps-ci! c'est fort dommage car, déjà que je n'aime personne, si en plus vous n'écrivez pas...
intéressant votre commentaire ;
ici le poète et elle la femme
et comment il et elle
dans le poème
vous voyez?
enfin
bien le bonjour!
égrégorito merci
je vous tends ma main
pour les escargots à l'ail
moi je préfère les saisir à point
n'est-ce pas qu'ils sont bons bien rôtis, enfourchés sur de jolies brochettes...
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