Carnet

CARNETS | marie deschênes

13 sept. 2009

il n'est pas question
que je vive à côté, ici
c'est en colère que je dois
remplir ces espaces
sinon me taire, sinon me taire
et personne ne me dira de le faire

*

qu'as-tu à donner
les autoroutes rien
que le silence qui nous achève
pendant la liberté
qui nous fera nous retourner
délaissant jusqu'à nos corps
pour rappeler le monde
à nous


*

c'est le poing dans les coupures les lames les arrêts
sans recul aucun vers l'osmose
au tranchant des limites
la vitesse parmi le corps
comme une rivière éclatée
sans lit sous le cœur
mais des veines qui ont soif
que je tenterai d'attendre

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