peut-être pas des marées
des grands rocs contre lesquels
danser en fracas des aubes
jaillissantes la chute
corps las du ressac
sans jamais définir de quoi il s'agit
mais porter la mer en soi
tout autour
Carnet
CARNETS | marie deschênes
19 nov. 2008
17 nov. 2008
7 nov. 2008
rien à dire ce soir, sauf l'ennui
mais Hector le dit déjà
et beaucoup mieux que moi
Spleen
Ah! quel voyage nous allons faire
Mon âme et moi, quel lent voyage
Et quel pays nous allons voir
Quel long pays, pays d'ennui.
Ah! d'être assez fourbu le soir
Pour revenir sans plus rien voir
Et de mourir pendant la nuit
Mort de moi, mort de notre ennui.
GARNEAU, Hector de Saint-Denys, Poésies. Regards et jeux dans l'espace. Les Solitudes, Montréal, Fides, 1972, p. 65.
mais Hector le dit déjà
et beaucoup mieux que moi
Spleen
Ah! quel voyage nous allons faire
Mon âme et moi, quel lent voyage
Et quel pays nous allons voir
Quel long pays, pays d'ennui.
Ah! d'être assez fourbu le soir
Pour revenir sans plus rien voir
Et de mourir pendant la nuit
Mort de moi, mort de notre ennui.
GARNEAU, Hector de Saint-Denys, Poésies. Regards et jeux dans l'espace. Les Solitudes, Montréal, Fides, 1972, p. 65.
4 nov. 2008
fatigue des rétines la surface y creuse
les failles ; épuisement des rigueurs
des puretés il n'y a plus de guerre devenons-nous
engourdis englués soldats coupés sous le soleil
sa marche elliptique dans le chantier des éclats
plus rien pour saisir
l'œil qui s'égraine
d'un coup sec sur le papier glacé
nous sommes d'une autre époque
les failles ; épuisement des rigueurs
des puretés il n'y a plus de guerre devenons-nous
engourdis englués soldats coupés sous le soleil
sa marche elliptique dans le chantier des éclats
plus rien pour saisir
l'œil qui s'égraine
d'un coup sec sur le papier glacé
nous sommes d'une autre époque