Carnet

CARNETS | marie deschênes

24 juill. 2009

le salon s'éternise dans la fumée
Billie chante à peine Yesterdays
j'écoute mais n'entends
aucun train passer

Barcelona ses rues disloquées
malgré mes paupières fermées
pour mieux la voir
m'échappe, effacée

quel ennui toute cette beauté
cette clope ce rouge ce fauteuil
vide cette ville morne
ce poème

je n'arrive pas à faire des rimes
ni des vers réguliers
mes trains déraillés mes paysages
à l'envers de dentelles dérapées
m'amusent plus que les prières les souvenirs
de calme et de volupté

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