Carnet

CARNETS | marie deschênes

2 déc. 2011

L'indifférence ne mène pas au suicide,
meuh non - cette violente prise de position
face au monde (le ridicule se dévoile toujours à qui se tient dehors).
La mort se vit ici plutôt à chaque jour,
parmi l'avortement des possibles,
dans la laideur ou la beauté du monde;
mourir en ne mourant pas,
le labeur élégant d'un autre Sisyphe.
La joie, aube étrange, surgit tout de même parfois, lumineuse
musique parmi l'inénarrable tristesse.

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