Carnet

CARNETS | marie deschênes

17 déc. 2009

Aux rhétoriciens à qui le miroir
appartient la venue des christs éclatants
leurs mains, langues aux morsures de diamant
affairées dans l’espace, pointues, acérées
constellations épineuses
qui donneraient à voir dans leur passage
sur la surface indicible du ciel
renversé rien ce qui se cache
derrière les limites
en dehors des rêves
les éclats de réel recollés
avec un peu de sang de farine de ciment
pour le beau le ciel handicapé
le poème le vide

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